Polaris Ranger Pour amateurs de sensations fortes
Racé et sportif, le Ranger est le SSV idéal pour du franchissement. Il faudra piocher dans le catalogue d'options pour le transformer en véritable utilitaire.
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Lancé en 1998, le Ranger se décline en version Diesel depuis trois ans. Nous avons testé la version basique homologuée pour 3 places.
PREMIÈRE IMPRESSION
Avec son look de quad agressif, on s'attend plus à croiser le Ranger sur une base militaire que sur une ferme. Les grandes roues ne sont pas les mêmes sur les deux essieux.
MOTEUR ET TRANSMISSION
La motorisation est assurée par un Yanmar de 900 cm3 délivrant 26 ch. Ce bloc placé au centre du véhicule, sous la banquette est peu bruyant mais chauffe rapidement les fesses du passager. La transmission fait appel à un variateur à courroie qui offre deux rapports en avant et une marche arrière. Le levier est placé à droite du volant et se manipule en ligne droite.
Pour la gestion des ponts, Polaris utilise un système original avec pont avant et blocage de différentiel sur le même interrupteur électrique. Le chauffeur peut donc choisir entre trois modes : 2 roues motrices, 2 RM pont arrière bloqué, 4 RM différentiel bloqué. Dommage qu'il ne soit pas possible de rouler en 4 RM sans bloquer le différentiel car cela pénalise la maniabilité de l'engin.
CHÂSSIS, SUSPENSION ET FREINS
Le châssis tubulaire repose sur des suspensions indépendantes réglables à l'avant comme à l'arrière. Les suspensions avant sont triangulées et équipées d'une barre antiroulis. La partie inférieure est entièrement carénée.
CABINE
Le plancher du Ranger se transforme rapidement en patinoire. Côté commandes, tout est regroupé autour du volant, même le frein à main. Le cadran digital offre de nombreuses informations dont le régime moteur. La finition est de qualité et les rangements sont nombreux.
CAISSE
C'est le point faible du Ranger. En plastique, la caisse est petite et surtout ne dispose d'aucun point d'ancrage. Il est possible de monter des ridelles mais il faudra opter pour un équipement spécifique Polaris.
ENTRETIEN
Le Ranger ne fera pas bon ménage avec un agriculteur maniaque. C'est le plus difficile à nettoyer, en raison notamment de petites cases qui accumulent la boue sous toute la caisse. Il faut péniblement démonter la banquette pour réaliser l'entretien courant. Et là, surprise, tout le compartiment ressemble à une bauge avec la batterie et les filtres recouverts de boue.
CONDUITE
Une chose est sûre : on se fait plaisir au volant. Sa direction assistée est souple et précise et les suspensions sont efficaces, même à 60 km/h. La banquette est confortable. Le chauffeur, assis très près du bord, peut ainsi voir où se situe la roue avant dans les situations difficiles. Doté d'une motricité hors pair, le Ranger est le meilleur en franchissement. En revanche, il fait moins le malin avec une lourde charge et devient plus difficile à contrôler.
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